Masque auto sauveteur - Évacuation d'urgence en espace confiné
Le masque auto sauveteur est l'EPI (Équipement de Protection Individuelle) de prédilection pour les évacuations d’urgence en espaces confinés. Contrairement aux masques de fuites - généralement préconisés pour les évacuations d'urgence à l'air libre - il est particulièrement adapté en cas de contamination importante de l’air (gaz, poussières, vapeurs, fumées) ou d’atmosphère appauvrie en oxygène (risque d’anoxie).
Le masque auto sauveteur est partie intégrante de la formaton CATEC® (Certificat d’Aptitude au Travail en Espace Confiné) où il est vivement recommandé, voire imposé dans certains cas comme dans les mines, les tunnels, l'assainissement et le traitement de l'eau.
Un EPI dédié évacuation d’urgence en espaces confinés
Bien connus des professionnels évoluant en milieux dangereux, le masque auto sauveteur est utilisé partout dans le monde sur de nombreux terrains d’applications. On le retrouve dans divers secteurs d’activités comme l’assainissement, l’industrie du gaz et du pétrole, la marine, les travaux publics – notamment les travaux souterrains, les mines - et toutes les activités en espaces confinés. Ils sont d’ailleurs préconisés dans le cadre de la formation CATEC® (Certificat d’Aptitude à Travailler en Espaces Confinés)
Principe de fonctionnement du masque auto sauveteur
C'est un appareil respiratoire isolant à circuit fermé (ARICF). Cela signifie que l’air expiré dans un sac (appelé poumon) est filtré (dépourvu du CO2) et régénéré en oxygène par deux principes distincts :
- Les auto sauveteurs à oxygène comprimé qui utilisent un apport en oxygène pur pour compléter l’air appauvri et le rendre à nouveau respirable.
- Les auto sauveteurs à oxygène chimique qui utilisent une cartouche de KO2 (superoxyde de potassium), qui par réaction chimique avec l’air expiré dans le sac, produira le complément d'oxygène.
Autonomie d'un masque auto sauveteur
Ces deux types de masques s’utilisent de la même manière : une fois le danger signalé, l’utilisateur décapsule son appareil puis positionne l’embout buccal et le pince nez. Une fois la manipulation de quelques secondes effectuée, le porteur est complétement isolé de l’atmosphère dangereuse dans laquelle il évolue et peut procéder à l’évacuation de la zone.
Les modèles les plus courants disposent d’une autonomie d’air respirable de 20 à 30 minutes, mais certains de ces dispositifs offrent une autonomie pouvant aller jusqu’à plusieurs heures, sachant qu’elle dépendra aussi du rythme de la respiration (repos, effort, hyper ventilation).